Quand je pense du lait frelaté...

5 janvier 2009

Quand je pense du lait frelaté...

Avec plus de 3 millions d’enfants souffrant d’altération des fonctions rénales et au moins 4 décès de nourrissons, l’affaire du lait contaminé de mélamine a causé un grand scandale public et de grandes souffrances difficiles à adoucir. Dans ce contexte, la tasse de lait a perdu complètement son image passée de douceur et de bonheur. Elle est devenue une menace diabolique et perverse.

Cela mérite réflexion :

On ne saurait trop condamner de tels agissements, mais quels sont les vrais responsables de ce fléau ? Ce n’est pas une simple erreur due à la négligence. L’origine en est l‘absence de conscience et la passion excessive du lucre. Les producteurs, ils ont même vendu l’âme au diable, pour en tirer encore plus de profit.

Evidemment, la garantie de la qualité des produits laitiers est necessaire, notamment celle du lait en poudre qui sert de principale source alimentaire des petits enfants. Chaque producteur consciencieux doit savoir tout faire pour contrôler la qualité afin de preserver la santé des consommateurs.

Malheureusement, nous avons déjà été bouleversés, il y a 4 ans par une pareille tragédie, causée par des producteurs de la ville de Fuyang dans le Henan.. Et voila qu’on récidive avec ce crime inexpiable. Devant le profit, la vie humaine ne vaut plus rien pour ces gens... L’intérêt prime tout. .

Selon le reportage du Groupe de Sanlu, ils ont déjà découvert des traces de mélamine par des tests internes, longtemps avant le rappel des produits frelatés. Mais on a continué à en vendre durant une longue période, ce qui a génère des profits considerables au mépris des vies humaines. De plus, pour protéger leur image et maintenir la vente, ils sont allés jusqu’à prétendre qu’ils ne sont pour rien dans la mort de ces victimes innocentes. Un des hauts dirigeants du Groupe de Sanlu a présenté ses excuses en retard, mais tout cela ne peut rendre ni la santé aux malades ni la vie aux defunts. Personnellement, je n’y trouve même pas une once de conscience humaine dans ses déclarations de profiteurs.

Lorsque l’on déplore ces résultats terribles et attend la résolution de l’affaire, on évoque naturellement d’autres aliments de mauvaise qualité qui sont causé d’inquiétude depuis plusieurs années : les aliments frelatés ou chimiquement traités, y compris le riz cancérigène, la farine aux colorants, les raviolis de farce avariée, la viande de porc mort de maladie, les légumes avec des résidus de pesticides, etc.

Reste-il encore quelque chose de sain à prendre ? On n’est en plus sûr du tout !

Alors, on se trouve maintenant dans une situation embarrassante et triste. C’est à dire, lorsqu’on se fâche pour l’affaire du lait frelaté, on a vécu et on est en train de vive doucement dans le monde des mauvais produits, fabrique par un manque extrême de conscience des producteurs et commerçants.

Il est urgent de résoudre ce problème qui comporte d'ailleurs plusieurs aspects

Le Premier ministre Wen Jiabao a proclamé solennellement devant le monde entier, lors du Sommet Asie –Europe, l’engagement de la Chine à faire contrôler sévèrement les produits qui arrivent sur notre table. Voila une note d’espoir pour dissiper... notre inquiétude